Après une semaine de manifestations partout en France pour réclamer justice pour Théo, et l’huile jetée sur le feu par le rapport de l’IGPN tendant à remettre en cause la définition du viol, la campagne de désinformation et de dénigrement de la victime de violence commence maintenant. C’est en effet une tactique bien rodée, les victimes de violences policières sont alors accusées d’avoir été violentes, agressives et la police tente de retourner la situation à son avantage par ce biais. Cette campagne de diffamation a donc déjà commencé. Voir cet article de l’Express, dans lequel le policier mis en cause pour viol explique que Théo était connu des services de police et qu’il s’est alors rebellé contre son interpellation. Le policier a donc porté plainte contre Théo pour rébellion et violence sur agent dépositaire de l’autorité publique. Comme souvent dans les affaires de violences policières comme de viol, c’est donc la victime qui est mise en cause et jugée pour son comportement. Rappelons que RIEN ne justifie un VIOL !
(ni une jupe courte, ni une rébellion contre une arrestation, ni même d’être connu des services de police ou d’avoir à un moment souri à ou bu avec son violeur, rien !)